Bien utiliser les médicaments antidouleur au quotidien
Objectifs généraux | Outils | Méthodes | Messages clés |
Connaître et distinguer les deux principales catégories d’anti-douleurs (antalgiques) :
anti-douleurs non opioïdes et anti-douleurs opioïdes
2. Savoir différencier les anti-douleurs et les anti-inflammatoires
3.
Maîtriser l’auto-administration des médicaments anti-douleur :
•
Quand commencer son traitement ? Quand arrêter son traitement ?
•
L’importance du respect des doses
•
Connaître les contre-indications majeures
4.
Reconnaître et gérer les effets indésirables
(vigilance, constipation, etc.
|
Boîtes de médicaments antalgiques, autres médicaments
•
Quelques notices extraites des boîtes d’antalgiques
•
5 chevalets de couleur :
1 rouge, 1 bleu, 1 vert, 1 orange, 1 jaune
•
Paper Board + marqueurs
•
Ordinateur + vidéoprojecteur s’ils ne sont pas à disposition dans la salle
où se tient l’atelier
•
Post-it de couleur : vert et rouge
|
Commencer un traitement
anti-douleur avant d’avoir mal/
dès le début de la manifestations douloureuse
•
Alterner le paracétamol et les AINS
•
Respecter les doses
•
Repérer le paracétamol caché
•
Adapter ses activités à son traitement
(ex : attendre 1 heure suite à la prise
d’un traitement opioïde
avant de prendre la route ?
|
|
Présentation des participants | Tour de table |
Chaque participant se présente en répondant aux 3 questions suivantes :
1)
Votre nom
2)
De quel rhumatisme êtes-vous atteint et depuis combien d’années ?
3)
Vos attentes vis à vis de l’atelier
|
|
Option atelier de compréhension et expression de la douleur (types de douleur, les caractéristiques et conséquences de la douleur chronique,
la douleur et les autres, l’image de soi, les facteurs aggravants – isolement, anxiété, perte de sommeil, fatigue) et d’évaluation de la douleur (utilisation
de l’EVA, du carnet de suivi de la douleur, de la nécessité et des techniques d’expression de la douleur) Voir si l’AFVD a des documents, les associer.
|
|||
Objectifs intermédiaires | Outils | Méthodes | |
OPTION 1
Mettre en évidence des points de vue, des avis différents, sur les anti-douleurs
•
Faire émerger les représentations sur les anti-douleurs
•
Faire émerger l’ambivalence
•
Faire émerger les peurs (dépendance ?), les idées fausses
•
Faire émerger l’intérêt d’argumenter pour partager sa vision des choses
•
Faire émerger le poids du groupe sur sa prise de décision
|
Jeu de la ligne
(répartition oui/non/ne sais pas et confrontation des raisons du choix)
|
ORGANISATION DE L’EXERCICE
•
Tout le monde debout, placé au milieu d’une pièce ;
•
Expliquer que vous allez lire des affirmations et que chaque personne devra se positionner dans la pièce de façon «
symbolique » à droite ou à gauche d’une ligne imaginaire qui traverse le milieu de la pièce. Par exemple à gauche « s’ils sont
plutôt d’accord » avec l’affirmation, à droite « s’ils sont plutôt contre ». Ils peuvent rester au centre si ils sont ni pour, ni contre.
Il s’agit d’affirmations que les patients entendent et vis-à-vis desquelles ils peuvent vous interpeller un jour ;
•
Lire à haute voix chaque affirmation en demandant aux personnes de se positionner « plutôt d’accord » ou « plutôt pas d’accord » ;
•
Demander à 2-3 personnes de chaque groupe la raison (une seule) pour laquelle ils se sont positionnés de telle sorte
(toujours commencer par le groupe le plus réduit, changer de personne – si possible ! – d’une fois à l’autre) ;
NB : l’exercice reste oral : pas besoin d’écrire les arguments des uns et des autres : ne pas laisser le temps aux personnes de trop réfléchir pour rester dans la
spontanéité ;
•
Enchaîner sur l’affirmation suivante sans débat ;
•
Echange sur les leçons de l’exercice : la facilité de se positionner illustre nos représentations. Quand on commence
à raisonner, la prise de position est plus complexe. L’exercice illustre ainsi des choses « profondes » pas toujours raisonnées.
D’où viennent ces représentations ?
LISTE DES PROPOSITIONS À LIRE
•
Il faut attendre le plus longtemps possible avant de prendre des antalgiques
•
Les antalgiques ne se prennent qu’en cas de douleurs très prononcées
•
Le fait de supprimer la douleur ne permet plus de détecter les signes de la maladie et de son évolution
•
Il vaut mieux arrêter les antalgiques que de souffrir de leurs effets indésirables
•
Les antalgiques ont un impact positif sur le moral.
•
Les antalgiques qui peuvent être délivrés sans ordonnance n’entrainent aucun risque
•
Moins on prend de médicaments, mieux c’est
•
Un antalgique, on sait quand on le commence mais pas quand on l’arrête
•
Plus on prend d’antalgiques moins on a d’effets
•
On peut prendre autant de paracétamol que l’on veut
|
|
OPTION 2 Mettre en évidence des points de vue, des avis différents, sur les anti-douleurs
•
Faire émerger les représentations sur les anti-douleurs
|
Le portrait chinois |
SI LE [PARACÉTAMOL, CORTISONE, ASPIRINE, MORPHINE] ETAIT :
Une couleur
Une roche
Un arbre
Un paysage / lieu géographique
Une fleur
Un personnage historique
Un personnage de fiction
En fonction du nombre de personnes dans le groupe, demander à 4-5 personnes maximum de compléter chaque colonne.
L’idée est d’illustrer d’éventuelles différences d’opinion sur un même médicament et surtout d’illustrer les représentations
particulièrement négatives (a priori) associées à la cortisone d’une part et à la morphine d’autre part.
Ces 4 médicaments sont très connus, pour autant, on leur associe tous des images ou des représentations pas toujours positives,
ou différentes d’une personne à l’autre. Quel impact a une représentation négative (ou positive) sur l’envie de prendre
le médicament ?
|
Objectif intermédiaire : identifier les pratiques des participants |
|||
Option 1 | les cartes images (images de scènes du quotidien) |
Les images sont disposées sur une table.
Question d’appel :
“
choisissez une image qui illustre la dernière fois que vous avez eu mal
“.
Une fois que les participants ont choisi une image, faire un tour de table afin que chacun puisse s’exprimer.
Leur demander pourquoi ils ont choisi cette image et ce qu’ils ont fait la dernière fois qu’ils ont souffert de douleurs.
L’animateur liste au tableau les comportements que les personnes ont adoptés dans ces situations de douleurs. Discussion
avec le groupe sur ces comportements.
|
|
2 | tableau / post-it |
Question d’appel :
“
que prenez-vous comme médicaments lorsque vous avez mal ?
“
Demander aux participants de noter leurs réponses sur des post-its ou les participants répondent oralement
et l’animateur note les réponses au tableau.
Classer les réponses des participants en deux colonnes : les anti-douleurs et les traitements de la maladie.
|
|
option 3 mettre au clair les représentations communes et individuelles que l’on a du médicament. |
Le groupe se divise en deux parties ; l’un réfléchit et inscrit les mots clés d’une accusation (« font seulement dormir, mettent
KO», « empoisonnent le cerveau»...) ; l’autre réfléchit et inscrit les mots clés de sa défense (« permet de moins souffrir »,
« permet de reprendre une activité »...) L’animateur reprend les mots clés en deux colonnes et demande au groupe entier
reconstitué de voter la sentence.
|